On se calme...
On se calme comme on peut. Je suppose que je suis à peu près comme tout le monde, à savoir qu’il m’arrive de monter en pression et de piquer de bonnes colères. L’inconvénient de la bonne « grosse » colère est que c’est très éruptif. Cela peut exploser sans prévenir et sans signe avant-coureur (enfin, vu de l’extérieur, parce que à l’intérieur cela bouillonne). Il vaut alors mieux éviter d’être dans le rayon d’action. Je vous rassure, je ne casse quand même pas tout sur mon passage (mon surnom n’est pas Katrina).
A contrario, l’avantage est que cela se comporte comme un soufflé, une fois la pression évacuée, cela retombe. Il peut alors quand même rester un certain état « d’excitation » (qui n’a d’ailleurs absolument rien de sexuel, je vous vois arriver avec vos gros sabots là).
Alors, histoire d’endiguer ce flot de colère qui grossit et/ou de résorber ces restes « d’excitation » après l’orage, chacun a ses petits trucs.
En fait j’en ai deux. Le premier, que j’utilise rarement est d’aller courir. Je l’utilise rarement car pour faire retomber la pression j’ai alors besoin de courir assez longtemps, genre une heure et demie à deux heures, et cela me vide aussi de mon énergie. Mais bon, cela m’arrive.
La deuxième, donc la plus fréquente, est de me lancer dans une grande campagne de nettoyage domestique (le premier, ou la première qui rigole au fond de la classe, je l’expulse du cours, non mais). C’est impressionnant ce que cela peut me calmer. Cela peut être au choix ; aspirateur, serpillière, vaisselle, papiers et courriers qui d’ordinaire traînent un peu partout et même repassage. Parfois c’est un mélange d’un peu tout cela. Et là, en général, en moins d’une heure c’est retour au calme. Deuxième avantage, c’est qu’une fois que je suis lancé, je continue la phase nettoyage.
Je tiens à rassurer ceux et/ou celles qui en auraient besoin, je n’ai pas non plus nécessairement besoin d’être en colère pour assumer ma part de tâches ménagères. Pfffttttt.
Enfin voilà quoi. Et vous, vous faites comment ? Parce que n’essayez pas de me faire croire que vous ne vous énervez jamais !